Réveil avant 7h ce matin avec les chèvres ! Mais en réalité, les habitants du village sont debout vers 5h30. Nous nous sommes rendus au chantier du centre médical, les ouvriers n’étaient que trois mais ils ont commencé à creuser les fondations. A l’école, les enfants ne sont pas encore en vacances bien que leurs cours soient finis, ils étaient donc tous présents dans la cour, en tout cas ceux qui ont entre 5 et 10 ans, pour déblayer le terrain avant le début du soutien scolaire. Ils étaient en charge de couper l’herbe, élaguer les branches…
Nous avons pu rencontrer un des professeurs de l’école, ainsi que le directeur, qui n’est autre que le père d’Agbe.
Les enfants ont essayé de m’apprendre toutes les parties du corps en Evé, le dialecte que l’on retrouve le plus souvent au Sud du Togo. Ils sont incroyables car ils se rappellent parfaitement des volontaires des deux années précédentes, même s’ils n’ont passé qu’un mois avec eux, ils m’ont demandé à plusieurs reprises quand est-ce qu’ils allaient revenir.
Beaucoup d’enfants ont du mal à parler français, avant 7 ans la communication est plutôt difficile, mais heureusement les plus grands sont là et très bavards, ils n’hésitent donc pas à traduire si besoin.
Nous avons également rendu visite à la matrone, c’est le médecin du village. Le centre médical dans lequel elle exerce actuellement n’est effectivement pas très adapté, les malades sont gardés en observation dans la même pièce que les mamans qui viennent d’accoucher, avec leur bébé.
Mais pour le centre qui est actuellement en construction, la matrone nous a soulevé le problème du matériel, puisqu’ils ne sont pas équipés au village, sans compter qu’il n’y a pas d’électricité, et que l’Etat n’apporte pas d’aide sur ce plan.
De retour vers notre campement, j’ai croisé les enfants qui vivent dans les cases les plus proches de la nôtre, et j’ai finalement passé l’après-midi avec eux, ainsi qu’avec certaines des femmes du village, qui ont essayés de m’apprendre leurs chansons et leurs danses.
La chanson du Gweta !