Le projet consistait en la mise en place d’une ferme communale permettant dans l’avenir un revenu permanent au village, notamment pour de nouveaux projets etc… Nous devions aussi nous occuper des enfants et réaliser la devanture et la finition du dispensaire. Tout cela en 31 jours.

Ce fût selon moi, une expérience formidable, un retour à la simplicité. Ce fût 31 jours de partage, à travers nos objectifs à réaliser avec le village, nos temps libre, nos rendez-vous avec les habitants de ce petit village qu’est Avédomé. J’ai embarqué le 15 juillet dans l’avion avec beaucoup d’appréhensions. J’avais peur d’arriver pour la première fois seul dans un pays inconnu, plus pauvre que la France et sans savoir où j’allais réellement atterrir. Mais l’accueil fût radical, mes craintes avaient disparût. Gathor, un bénévole togolais, m’a fait découvrir Lomé, la capitale, grâce notamment aux taxi-motos. Peu de jours après mon arrivé, nous sommes partis à Avédomé, à 50 kilomètres de la capitale. Nous y avons passé la grande majorité de mon séjour.

Pendant tout ce temps dans le village, notre vie dans cette communauté était rythmé par les foots, les billes ou les autres jeux organisés pour les enfants, les rencontres et les discussions avec les villageois, la découverte de leur vie (aller chercher l’eau au puits, se laver avec un saut, leur cuisine, leur façon de consommer, le conseil du village, etc…). Découvrir la vie des gens de ce pays à travers les bénévoles ; qui sont aujourd’hui de très bons amis pour moi ; m’a permis de comprendre leur façon de vivre, ce qu’ils ont vécu, le gouvernement, leur façon de voir le monde. Je disais être parti avec beaucoup d’appréhensions, mais je suis revenu d’une certaine façon ressourcé, et impatient de revenir voir les amis que je me suis fait la-haut et de continuer à aider Avédomé.

Arthur Caille.

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