Le volontariat et moi, c’est une histoire de longue date ! Vers mes 10 ans, je suivais déjà mon papi pour l’aider aux restos du cœur. Alors, du haut de mes 22 ans, j’ai pu cumuler un bon nombre d’expériences qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui.


Après m’être engagée à plusieurs niveaux en France (les Restos du Cœur, les Petits Reporters et refuges animaliers), je me suis sentie prête à le faire à l’étranger. C’était franchement une galère de trouver LA bonne association avec qui partir et j’ai eu de la chance de tomber sur AIME !
Je suis donc partie en février pour deux volontariats. Le premier a été chez Honduras Child Alliance, j’y suis restée un peu plus de 3 mois. Cette expérience fut extrêmement enrichissante en tout point ! J’ai eu la chance de créer un réel lien d’amitié avec tous les autres volontaires, mais aussi avec des locaux d’El Porvenir. De vivre des moments de partage avec les enfants et de les voir évoluer à travers les activités. De reprendre l’espagnol (que j’avais clairement laissé au fond d’un placard depuis 5 ans haha) et de le maîtriser en repartant. De découvrir et de m’imprégner d’une nouvelle culture, d’un nouveau mode de fonctionnement. Mais aussi d’explorer ce pays qu’est le Honduras et que beaucoup de personne oublient, alors qu’il a tant à offrir !


J’ai ensuite pris un bus direction le Guatemala pour un mois supplémentaire chez Long Way Home. C’est un tout autre projet qui m’attendait ! Bien plus rustique au niveau du logement (mais ça ne m’a franchement pas dérangé), avec au programme non plus des classes avec des enfants, mais de la construction avec des adultes ! J’ai également adoré cette expérience. J’ai beaucoup appris de la culture maya que les Guatémaltèques ont à cœur de partager. Passer du temps avec les locaux qui travaillait avec nous sur le chantier était une chance. Ils m’ont touché et nous avons échangé de nombreuses conversations (une chance d’avoir bossé sur mon espagnol juste avant au Honduras). Pour l’anecdote ils sont fans de la chanson de Stromae « alors on danse » et on la passait au moins 4 fois à chaque chantier haha. Les journées sont physiques mais tellement chouettes ! Même travailler sous la pluie peut devenir cool grâce à la bonne humeur de chacun.

Je suis repartie le sourire aux lèvres, confiante de la tournure que je souhaiterais donner à mon avenir

Je suis arrivée en Amérique centrale un peu (beaucoup) perdu, pas très à l’aise dans mes baskets et je suis repartie le sourire aux lèvres, confiante de la tournure que je souhaiterais donner à mon avenir (en-tout-cas une partie et c’est déjà pas mal). Sans surprise, il se trouve dans l’associatif ! Aider l’environnement, les animaux ou l’humain ; je n’ai pas une cause de prédilection, je souhaite simplement donner une partie de moi quelque part.
Bref difficile de résumer mon expérience, mais en quelques mots je dirais partage, rencontre, apprentissage et découverte.


Aujourd’hui, je commence un job en CDI de responsable communication et sensibilisation chez l’ONG Coral Guardian. J’ai découvert cette offre d’emploi grâce à AIME, autour d’une discussion, lors de leur événement AIME ta rentrée (auquel j’ai participé à mon retour). J’ai postulé aussi grâce à eux (gros clin d’œil à Zoé pour tes encouragements) et j’ai eu leur soutient tout le long (merci à Agathe pour ta lettre de reco !).
Alors un grand grand merci à AIME pour tout <3


PS : J’aimerais faire un petit aparté sur la partie argent dans ce genre de projet. Je trouve ça vraiment dommage et injuste que cela freine des envies, et qu’on ne puisse pas tous avoir la chance de partir à l’étranger. Si le côté financier vous bloque, je vous invite à vous créer un dossier présentant vos projets, un budget… Et à oser demander autour de vous à des entreprises, banques, région et autre un apport. C’est ce que j’ai fait et cela m’a beaucoup aidé ! N’ayez pas peur de demander????