Trois mois après mon retour en France, je reviens sur mon expérience au Sénégal chez ApiAfrique. La première chose que je veux dire c’est que, de toute mes expériences à l’étranger, celle-ci a été la plus belle et la plus riche… en tout ! Atterrissage imminent J’ai décollé le 19 février pour 5 mois d’expérience ensoleillée au Sénégal. Mes premiers pas, en Afrique ne m’ont pas paru si dépaysant puisque les premiers kilomètres parcourus avec Laye (Abdoulaye Gning directeur de l’entreprise) sur la toute nouvelle autoroute ouverte peu auparavant (élection présidentielle approchant oblige …) m’ont fait penser à l’A20 qui passe par Limoges (toujours être fière de ses racines). Peu de dépaysement donc, jusqu’au péage, qui lui n’était pas encore ouvert, et même pas encore éclairé… Du moins pas de manière automatique, c’était sans compter sur ce jeune qui faisait des va et viens avec sa lampe torche, pour prévenir les automobilistes (toujours mieux de repasser à 30km/h quand la route passe de 30m de large à 3m sans panneau de signalisation). Eh oui les baobabs perçus dans la pénombre ont aussi aidé à me rendre compte du changement de paysage !

Zébu, boulot, dodo … Tous les jours j’ai eu le plaisir de croiser les marguerites du coin qui broutaient paisiblement (malheureusement souvent des déchets papiers et cartons et trop peu de végétation en période sèche). J’arrivais à l’atelier d’ApiAfrique et était accueillie gaiement par les filles déjà au travail, entre couches, lingettes, serviettes hygiéniques … entre l’atelier et le bureau à 10 minutes de marche l’un de l’autre. Chaque midi on partageait un plat sénégalais préparé par les soins de Ndeye la cuisinière en Chef ! Les journées était rythmées par les coupures de courant (parfois), la chaleur (souvent) et surtout par « Je ne vais pas me laisser passer pour ne bourreau de travail » je pense qu’il est important de souligner les séances de surfs chaque week-ends !

Miam : Je ne peux pas parler d’une expérience personnelle, sans parler de la nourriture que j’ai découvert, et adoré (ou pas). C’est bien sûr le poulet vermicelles (repas de fête) qui aura marqué mon estomac (dans le bon sens bien sûr), mais ne laissons pas de côté le ceboudjen qui aura été mon fidèle compagnon sur 80% de mon séjour ! Mention spéciale pour le calamar grillé chez Bouba, mon petit repère pour les repas dominicaux, petite paillote, pour déguster un bon repas les pieds dans l’eau …

Ce témoignage me permets de remercier une fois de plus ApiAfrique et toute sa team (pensée particulière pour Marina et Laye qui font un boulot monstre !), AIME et sa team (Mariane, Bertrand, Valentina …), sans vous je n’aurais pas eu la chance de découvrir ce si beaux pays, vivre cette belle expérience…

On se voit vite à l’atelier ou autour d’un calamar grillé sur la plage !

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