Que mettre dans sa valise pour un Service Civique à l’international ?

C’est la question qui revient le plus souvent parmi nos volontaires en devenir : que mettre dans sa valise pour partir en mission de Service Civique à l’international ? Voici les différents conseils de préparation que nous donnons à nos volontaires…

Des vêtements couvrants pour se protéger du soleil

Que ce soit en Asie du Sud-Est, en Afrique de l’Ouest ou en Amérique Centrale ou du Sud, toutes ces zones partagent leur proximité avec la ligne de l’Equateur. Le soleil y est nettement plus fort, et les coups de soleil nettement plus fréquent (et dangereux) ! Il est important de protéger sérieusement sa peau pour éviter tous risques de brûlures, qui peut entraîner un vieillissement accrue de la peau, voir des cancers.

Et aussi pour se protéger des moustiques

Le moustique est l’animal qui tue le plus chaque année (et non, ce n’est pas le requin !). Il est porteur de tout un tas de maladies, dont notamment le paludisme ou la dengue. Ces maladies infectieuses sont notamment répandues dans les zones humides (et les saisons humides). Il ne faut pas sous-estimer ces maladies ! Elles peuvent être mortelles. Nous ne sommes pas médecins donc nous vous invitons à prendre rendez-vous avec votre docteur en amont du départ pour en discuter. Et sinon renseignez-vous !

Couvre-chef et lunettes de soleil

De l’anti-moustique

Voire une moustiquaire

De bonnes chaussures de marche

Une gourde filtrante

Une banane

Une lampe torche/frontale

Une trousse de secours

Un paréo

Une batterie externe (ou solaire)

Un adaptateur

Autres petits tips pour la parfaite valise de voyage

• Une serviette microfibre : on ne va pas se mentir, ce n’est peut-être pas le plus agréable, mais ça prend aucune place et ça sèche très vite, donc très pratique !
• Un masque de sommeil (et/ou boule quies) : en mission de Service Civique avec AIME, vous êtes souvent logé.e.s sur le lieu de mission et partagez votre chambre avec vos co-volontaires. En cas de sommeil léger (et de colocataires ronfleur.euse.s), on recommande de s’équiper 😉
• Un nécessaire à «beauté» : je m’explique, on entend ici une pince à épiler fine, un coupe ongle, un petit couteau suisse, etc. (couteau suisse à bien mettre dans son bagage en soute !).
• Une brosse à dent manuelle : compte tenu des coupures d’électricité mentionnées plus haut et des conditions de vie parfois plus sommaire, privilégiez une brosse à dent manuelle à une brosse à dent électrique.
• Un sac de couchage compact ou un «sac à viande» : toujours utile !
• Des chaussures d’eau : selon la destination, elles peuvent s’avérer très pratique.

Et enfin votre PASSEPORT !

D’autres questions pour faire une mission de Service Civique à l’international ?

Pour rappel, le projet INTER-EU est un projet européen co-créé entre une association française, AIME, et une association de Macédoine du Nord, Center for Intercultural Dialogue (CID).

L’objectif du projet INTER-EU :
À travers les jeunes ayant moins d’opportunité, ce projet vise à réaliser un cycle d’ateliers afin de leur permettre de développer une citoyenneté européenne active.

Ce cycle d’ateliers a une visée à donner des éléments de compréhension aux jeunes vis à vis des informations qui les entoure, d’ouvrir un espace de discussion et d’échange autour différentes thématiques abordées et ainsi remettre en perspective leur participation dans une citoyenneté européenne. Les voici :

1) Atelier n°1 : l’Interculturalité

2) Atelier n°2 : Les codes culturels européens

3) Atelier n°3 : Les discriminations

4) Atelier n°4 : Droits humains et débats

5) Atelier n°5 : Education aux Médias

Le projet européen INTER-EU ne se terminent pas ainsi. Une mobilité des jeunes français.es est organisé à l’été 2024 pour aux jeunes d’approfondir les thèmes abordés lors des ateliers par une expérience interculturelle. Enfin, l’ensemble du contenu pédagogique co-créé au cours de ce projet sera compilé dans un document unique et partagé à de nombreuses organisations de jeunesse en France et en Macédoine du Nord.

Projet porté par :

• Andrea Grijalva, Coordinatrice des projets européens chez AIME
• Marylaura Acuña, Chargé du contenu pédagogique et des formations chez AIME
• Jovana Jordanovska, Coordinatrice des projets européens chez CID
• Arta Abduli Isaki, Coordinatrice des projets européens chez CID

Khemara, organisation cambodgienne pour les femmes et les enfants

Fondée en 1991, Khemara est la plus ancienne ONG cambodgienne encore en activité.

Depuis maintenant 33 ans, cette petite organisation de taille humaine mène son grand combat pour le droit et l’empowerment des populations vulnérables, en particulier les femmes et les enfants, pour qu’ils puissent participer pleinement au développement social, équitable et durable du pays. 

Parmi ses grands projets pour 2024, l’ONG Khemara est particulièrement fière de continuer son action pour les enfants non scolarisés de la province de Tbong Khmum, où réside l’une des plus pauvres minorités ethniques et religieuses du Cambodge : les Chams.

Alors que la population ethnolinguistique khmère représente environ 90 pour cent des habitants du pays, plusieurs groupes minoritaires de différentes ethnies, traditions et religions vivent également dans le pays. Parmi eux, la minorité musulmane Cham représente 1 à 2 pour cent de la population. Aujourd’hui, la plupart des membres de cette minorité religieuse vivent dans des villages pauvres et souvent isolés, dans les provinces de Tboung Khmum, Batdambang, Kampong Thum, Kampong Cham et Pouthisat. Les Cham ont leurs propres traditions et croyances mais aussi leur propre langue.

Enfants issus de minorités, particulièrement à risques de décrochage scolaire
ou redoublement

Au Cambodge, un défi persiste : les taux de décrochage scolaire et de redoublement dans les premières années en école primaire et au collège sont élevés tandis que les taux d’inscription sont particulièrement bas. Ce sont chez les enfants des groupes vulnérables, en particulier ceux des minorités ethniques, que les taux de décrochage scolaire sont les plus importants.

Mais, pour les enfants issus de minorités ethniques, de nouveaux défis s’ajoutent. Les taux de décrochage scolaire au sein de ces groupes vulnérables s’expliquent aussi par la barrière de la langue. Au sein de ces groupes vulnérables, les enfants sont confrontés à plusieurs difficultés ; ils sont plus susceptibles de souffrir de la pauvreté, de l’inégalité entre les sexes, du handicap et de vivre en zones rurales isolées. 

De tels obstacles poussent un grand nombre de ces enfants à abandonner l’école. Cependant, une fois adulte, lorsqu’ils cherchent un emploi, beaucoup peinent à trouver un emploi décent car il n’ont pas pu obtenir les qualifications et compétences académiques requises, les condamnant ainsi à de faibles revenus.

L’éducation multilingue, une solution pour faciliter l’intégration scolaire des enfants Cham 

Le “Consortium Cambodgien pour les Enfants Non-Scolarisés” est un projet collaboratif entre Khemara et Action Education (AE), financé par Educate A Child et mis en œuvre par AE. L’objectif principal du projet est d’aider les enfants marginalisés et non scolarisés à avoir accès à une éducation primaire équitable, de qualité et pertinente. Khemara implémente le projet dans la région de Tbong Khmum, œuvrant pour éliminer les obstacles économiques et linguistiques afin de faciliter l’accès à l’école pour les enfants non scolarisés.

L’une des principales raisons derrière le nombre élevé d’enfants non scolarisés dans les communautés Cham est la barrière de la langue. 

La langue cham est considérée comme « vigoureuse »  selon l’échelle EGID (Expanded Grade Intergenerational Disruption). Cela signifie que c’est une langue utilisée couramment pour la communication orale et écrite par toutes les générations et que sa situation est durable. 

Lorsqu’ils s’inscrivent dans des écoles publiques cambodgiennes, les enfants parlant cham se trouvent confrontés à des difficultés pour s’adapter aux programmes d’études khmers.

Pour s’assurer que ces élèves puissent transitionner avec succès vers curriculum exclusivement enseigné en langue khmère, enseignants Khmer et assistants-enseignants Cham travaillent ensemble pour créer du matériel d’apprentissage dans les classes et les utiliser pour faciliter l’éducation des enfants. 

« Les probabilités de faible rendement en lecture et en mathématiques chez les élèves qui parlent une langue minoritaire à la maison sont plus de deux fois plus élevées que chez les élèves qui parlent le khmer à la maison. » SITAN, UNICEF Cambodia, 2023

Ainsi, mettre en place ce programme multilingue est, pour Khemara, le moyen de garantir que les étudiants Cham sont en mesure d’acquérir les connaissances beaucoup plus rapidement et que leur taux de participation et d’assiduité à l’école reste élevé au fil des ans.

L’éducation multilingue constitue un outil efficace pour adapter l’éducation aux enfants qui parlent une langue minoritaire. Le projet de Khemara s’aligne avec les objectifs du Plan d’action national pour l’éducation multilingue 2019-2023 du Ministère de l’Education cambodgien qui visent à encourager la scolarisation des enfants issus de minorités, réduire les taux de décrochage scolaire causés par les barrières linguistiques mais surtout garantir un accès équitable pour tous aux services d’éducation, améliorer la qualité et la pertinence de l’apprentissage, et fournir des services d’éducation efficaces et flexibles.

Au delà d’un programme multilingue, permettre un accès à l’éducation pour tous

L’objectif de Khemara est d’encourager et d’accroître l’accès et la participation à une éducation de qualité pour les enfants des populations rurales via des programmes de sensibilisation et de rattrapage, et de la minorité religieuse Cham, via une transition linguistique. 

La fin de l’année 2023 a été marquée par une expansion du projet de Khemara de 15 à 30 écoles. Parmi ces 30 écoles bénéficiaires du projet, 11 écoles offrent un cursus multilingue pour, au total, 12 classes de CP. En collaboration avec le Ministère de l’Éducation, Khemara a organisé la formation d’assistants-enseignants Cham qui ont ensuite été embauchés avec succès pour travailler au sein des 12 classes multilingues. Ces assistants-enseignants sont des acteurs clés pour assurer la transition progressive et efficace de la langue Cham à la langue khmère, afin que les enfants Cham puissent atteindre rapidement le même niveau que les autres élèves. Au cours du premier semestre 2023, Khemara a accueilli l’inscription de 334 étudiants Cham et l’organisation prévoit une augmentation de ces chiffres pour 2024.

Dans les 30 écoles bénéficiant du projet, des classes de rattrapage sont mises en place par Khemara, conçues avec les directeurs d’écoles, enseignées par les professeurs des écoles et ajustées pour mieux s’adapter aux horaires des enfants et aux pratiques religieuses Cham. Tout enfant ayant des difficultés d’apprentissage bénéficie ainsi d’un soutien éducatif spécial, pour éviter le décrochage scolaire mais aussi pour prévenir les redoublements. Au cours de l’année scolaire 2022-2023, 763 élèves ont pu accéder à ces classes de rattrapage, dont 434 des enfants auparavant non-scolarisés et nouvellement inscrits.

Enfin, Khemara s’engage pour éliminer chacun des obstacles empêchant l’accès des enfants à l’école, qu’ils soient linguistiques, financiers ou géographiques. Pour répondre à ces nombreux défis, Khemara fournit un soutien matériel aux enfants, sous forme de fournitures scolaires et de moyens de transport.  Au premier semestre 2023, 484 enfants ont pu bénéficier d’un soutien en nature tandis que 50 nouveaux inscrits ont reçu des bourses sous forme de vélos d’une valeur de 50$, facilitant ainsi leur accès aux écoles. Avec l’extension de notre projet à 15 nouvelles écoles en décembre 2023, Khemara est également en mesure de fournir aux 375 élèves nouvellement inscrits un soutien en nature de 11 $ chacun, comprenant du matériel scolaire tel qu’un cartable, des vêtements, des livres et des stylos.

Quel futur pour l’action ?

Au fil des prochaines années, Khemara compte continuer à mettre en œuvre le projet du Consortium pour les enfants non scolarisés. C’est un projet auquel la directrice de l’organisation tient particulièrement, qui continue de grandir, et dont l’on peut déjà apercevoir les rendus positifs en analysant les résultats scolaires et la participation active des enfants. 

Donner aux enfants les moyens de s’autonomiser en leur garantissant l’accès à des services éducatifs adaptés et de qualité est l’une des lignes directives de Khemara qui s’aligne parfaitement avec l’objectif de l’association : permettre à tous, même aux plus isolés et vulnérables, de reconnaître leur droits et affirmer leur potentiel afin de pouvoir participer pleinement au développement social du pays.

Article écrit par Anaëlle Andrier, le 12 janvier 2024 à Phnom Penh, Cambodge.

L’année de césure et le Service Civique sont des expériences enrichissantes qui peuvent nous aider à nous (re)trouver dans cette période si compliquée des 16-25 ans. Pourtant, beaucoup de jeunes hésitent par peur de perdre une année. Ont-ils·elles raison de s’en faire ? C’est la question que se sont posés Le Monde et l’Agence du Service Civique pour la conférence «À 20 ans, faut-il perdre du temps pour en gagner ?» le mardi 28 novembre dernier, auquel nous avons assisté !

Ce rapport a été réalisé pour l’agence du Service Civique avec un échantillon de 2547 jeunes âgées de 16 à 25 ans, constituant un échantillon national représentatif de cette population. Parents : 600 personnes ayant au moins un enfant âgé entre 16 et 25 ans, constituant un échantillon national représentatif de cette population. Échantillon interrogé par Internet via l’Access Panel Online d’Ipsos. Méthode des quotas : Sexe, âge, profession de la personne de référence du foyer, catégorie d’agglomération, région, âge des enfants.

L’État d’esprit des jeunes est tout de même plutôt positif, 67% d’entre eux·elles sont optimistes en pensant à l’avenir mais également heureux·se, motivé·es et confiant·es. Malgré cela, 41% des étudiant·es sont stressé·es : choix d’orientations, réflexion sur son avenir, peur de faire les mauvais choix… Les jeunes ne se sentent pas assez orienté·es et soutenu·es dans leurs choix.

C’est pourquoi, faire une année de césure pour se poser, réfléchir à ce que l’on voudrait réaliser et ainsi faire les bons choix, serait une bonne option pour tou·tes les jeunes entre 16 et 25 ans.

Mais connaissent-ils cette option ?

OUI. 73% des jeunes entre 16 et 25 ans connaissent cette opportunité et il en est de même pour leurs parents, qui connaissent à 54% ce concept d’année de césure. Une grande partie des jeunes qui connaissent cette option sont des étudiant·es ayant déjà réalisé·es leurs études ou une grande partie de celles-ci : 96% ont un bac+3 ou plus qu’un bac+3.

Mais malgré le fait qu’une grande partie des jeunes connaissent le concept d’année de césure, ils·elles n’en sont pas pour autant bien informé·es. En effet, 45% des jeunes interrogé·es se disent bien informé·es sur cette option qui s’offre à eux·elles.

Pourtant, cette année de césure s’avère être un grand atout dans leur parcours et le panel de jeunes interrogé·es en sont convaincu·es : 67% des jeunes pensent que c’est un atout pour eux·elles. 70% des personnes ayant réalisé·e une année de césure pensent que c’est un atout pour l’emploi et ont eu une expérience positive à 87% :

« Ça a été véritablement une année de découverte de soi »

Le témoignage de Pénélope, jeune ayant réalisé un Service Civique au siège de AIME

L’année de césure est surtout utilisé à 37% pour travailler ou réaliser un stage. 20% des jeunes interrogé·es partent à l’étranger pendant leur année de césure et 14% réalisent une mission de Service Civique. Cela leur a permis de gagner en maturité (96%), rencontrer des personnes différentes par rapport à celles qu’ils·elles avaient l’habitude de fréquenter dans leur école ou université (88%) et d’acquérir de nouvelles compétences par rapport à celles qu’ils·elles ont développés pendant leurs études.

Quelle est l’année de césure idéale selon les jeunes ?

La génération de jeunes actuelles ont des envies très variées pour occuper leur année de césure : partir à l’étranger (42%), découvrir de nouvelles choses (34%), acquérir de l’expérience professionnelle (32%) ou encore réaliser un projet personnel (27%).

Leur souhait principal est unanime : une envie de liberté.

En effet, 37% des 16-17 ans veulent faire une année de césure juste après leur bac et 32% des 22-25 ans après leur bac+3. Pour eux, l’année de césure sert à donner un maximum de liberté aux étudiant·es pour choisir et mener leurs projets comme ils l’entendent.

Malgré cela, une partie des jeunes ne veulent pas faire d’année de césure. Quelles en sont les raisons ? Tout d’abord, il y a cette envie de finir au plus vite ses études et s’en débarrasser le plus vite possible (46%) ! Ensuite, une grande partie a également peur d’être pénalisé·e par les études ou les professionnels et d’avoir un trou dans leur CV (39%).

Pause : si toi aussi tu as peur d’avoir un trou dans ton CV, regarde cette vidéo !

Le problème des moyens financiers sont également un frein à l’engagement dans une année de césure pour 38% des jeunes qui auraient aimé tout de même réaliser cette opportunité. Le Service Civique serait alors une bonne option pour remédier à ce frein financier, le·a jeune en Service Civique étant indemnisé·e pendant toute la durée de sa mission.

Le Service Civique, une solution pour l’année de césure ?

Le Service Civique détient au fil des années une très bonne image, que cela soit auprès des jeunes (86%) mais également pour 87% des parents de jeunes entre 16 et 25 ans ! En effet, 73% estiment qu’il est adapté pour une année de césure.

Le Service Civique reste très populaire, il est connu par 91% des jeunes et 99% des parents.

Tout de même, le Service Civique reste une grande source d’intérêt pour les jeunes, qui souhaiteraient en réaliser un à hauteur de 56% !

Tu souhaites également réaliser un Service Civique dans le cadre d’une année de césure ?
Que ton envie soit de partir à l’étranger ou de rester en France, nous avons une mission pour toi !

N’hésite pas à regarder nos missions disponibles en ce moment via le lien ci-dessous !

Qui dit rentrée, dit nouvelles recrues de la AIME Family !

En cette rentrée, 3 nouveaux.elles membres de notre équipe sont arrivé.es chez AIME :

• Gaspard notre nouveau responsable régional Asie
• Andrea notre nouvelle chargée des financements et Projets Européens
• François notre nouveau responsable régional Europe

Et pour cette occasion, ils.elle ont décidé.es de vous faire une petite présentation ????

Tu veux découvrir le reste de la AIME Family ?

???? C’est par ici ! ????

Début septembre s’est tenue la journée retrouvailles entre les ancien.ne.s volontaires rentré.e.s en France, leurs coordinateu.rice.s, l’équipe de AIME… bref la AIME Family ! ❤️

Cette journée a commencé avec une présentation entre tou.te.s les participant.e.s, de leurs missions à travers différents ateliers (photolangage, planisphère humain).

Pour continuer sur cette lancée, une activité d’expression créative a été réalisée avec tou.te.s les ancien.ne.s volontaires, qui a été nommé «cartographie du corps-expérience». Il s’agit d’un outil inspiré par des techniques de cartographie participative utilisées par des mouvements éco-féministes en Amérique Latine.

Cette activité permet de partager des anecdotes et des réflexions autour de leur mission, en explorant la mémoire sensorielle, expérientielle et perceptuelle. À partir des questions, les jeunes étaient invités à partager des souvenirs, des émotions et des idées en les associant à une ou plusieurs parties du corps.

Après avoir partagé leurs différentes expériences et une pause bien méritée au soleil, la question du retour en France a été abordée avec les ancien.ne.s volontaires : Comment te sens-tu depuis ton retour ? Comment as-tu vécu ton retour ?

Le retour en France après une mission est un moment clé qui fait pleinement partie de l’expérience de volontariat. C’est pourquoi AIME a décidé de lancer pour la première fois une session de formation «retour» pour accompagner les volontaires dans l’après mission de volontariat à l’international.

Cet évènement de retour, l’ambiance de cette journée de retrouvailles entre volontaires
à international et l’équipe de AIME t’a donné l’envie de tenter l’expérience ?

Alors n’hésites pas à aller consulter nos offres de Service Civique !

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Le séjour citoyen à Vir’Volt

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Les activités !

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Les souvenirs

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Les animateurs.trices ont fait un excellent travail de traduction et ont fait des efforts importants pour intégrer notre groupe au chantier

Faustine Lepoutre

Tu cherches à suivre la voie de l’engagement ? Tu veux devenir un.e brave guerrier.e de l’écologie ? Dans cet article, tu apprendras 10 gestes qui feront de toi un.e écolo warrior. Alors  en avant soldat.e, prends ton paquetage et marche !

10. Coupe l’eau quand tu te laves les cheveux

On commence par un petit geste écolo. Ça peut sembler anodin, mais cette technique permet d’économiser beaucoup d’eau ! Quand on prend des douches, on aime bien rester longtemps sous l’eau chaude. Mais ça coûte beaucoup d’eau.  Quand on la coupe pendant le lavage de cheveux, on ne dirait pas comme ça mais ça en économise beaucoup !   

09. Evite de te transporter en voiture

Privilégier les transports en commun ! Pas d’essence donc pas de CO2 donc pas de gaz à effet de serre… La question ne se pose pas ! Ou transport en vélo, en plus tu muscles tes jambes gratuitement !

08. Mettre une bouteille d’eau d’1,5 l dans la chasse des toilettes

Faire ceci te permet d’économiser 1,5 l d’eau à chaque remplissage. Sur un an, ce n’est pas négligeable ! Mettons que tu vas aux toilettes deux fois par jour. Ça te ferait économiser plus de 1000 litres d’eau par an ! 

07. Mettre un autocollant “stop pub” sur ta boite aux lettres

Aujourd’hui, la publicité est envahissante, et en plus de ça, elle est même polluante ! effectivement les publicités mises dans ta boite aux lettres vont s’entasser et donc polluer. Mettre un “stop pub” permet d’éviter cela. 

06. Faire sa lessive à l’eau plus froide

Tu savais que 80 % de l’électricité utilisée dans un lave linge sont consacrés au chauffage de l’eau ? Réduire la température permet ainsi de réduire son empreinte carbone, en plus de te faire économiser des sous.

05. Faire sa vaisselle à l’eau froide 

Tout comme pour la lessive, la vaisselle à l’eau chaude consomme plus d’électricité qu’à l’eau froide. Alors n’hésite pas à utiliser de l’eau plus fraîche pour laver ta vaisselle !

04. Ne pas forcer sur les radiateurs en hiver 

Alors oui on sait, en hiver il fait froid et c’est pénible. Mais trop chauffer fait trop consommer. Essaie de trouver le juste milieu entre chaud et froid, par exemple, chauffer à 19°, et mets un petit pull pour compenser le manque de chaleur ! 

03. Privilégier le train à l’avion

Alors oui, si tu vas au Canada tu prends l’avion, il n’y a pas encore de train aquatique. En revanche, lorsque c’est possible, n’hésite pas à prendre le train. C’est le transport le moins polluant. Pour quelques heures de plus, c’est beaucoup de gaz à effet de serre en moins. 

En plus, c’est moins cher !

02. Manger moins de viande 

Bon, d’accord. A moins de suivre un régime qui l’exclut, la viande c’est délicieux. Le problème, c’est que l’élevage de bovins pollue énormément. C’est même l’un des facteurs les plus polluants ! Alors diminuer sa consommation de viande c’est diminuer les gaz à effet de serre.

Mais on sait que toi, tu ne veux pas arrêter d’en manger. Alors trouve un compromis. Déjà, manges de la viande de qualité, soit de boucherie, soit bio, car les conditions d’élevage sont meilleures et donc moins polluantes. Ensuite, manges-en mais manges-en moins. Une ou deux fois par semaine c’est suffisant pour te faire plaisir, et ça limite la pollution.

01. Diffuser ces conseils !

Ça y est, tu es devenu un.e vrai soldat.e de l’écologie. Tu as appris à manier les armes pour préserver un maximum la planète. Mais un.e soldat.e n’est pas  très efficace seul.e. Il fonctionne bien en synergie avec ses camarades, soit dans une armée.  Alors répands la parole et mobilise les troupes ! Diffuse ces conseils dans ton entourage, et ensemble constituez une escouade qui deviendra un jour une armée !

En marche, soldat.e !

«AIME ton engagement» (ATE) est un parcours de 6 mois pendant lequel nos jeunes découvrent divers métiers de la solidarité, expérimentent le monde professionnel et assistent à des ateliers de sujets variés afin d’éveiller en iels un questionnement sur le monde dans lequel nous vivons. Chez AIME, nous avons pour ambition d’informer les jeunes de l’existence de différentes structures et métiers dans le monde associatif, de s’impliquer dans différents types de missions solidaires auprès de divers acteur·rice·s, ainsi que de les accompagner dans la construction de leur projet d’avenir. ATE est un projet solidaire et inclusif qui permet à n’importe quel jeune d’avoir les mêmes chances d’accès à la sphère associative et d’être accompagné·e dans un projet professionnel qui leur ressemble.

Depuis la rentrée, notre promo de 16 jeunes a été accompagnée par nos supers membres du pôle ECSI : Marylaura, Ranja et Faustine.

Les dernières semaines furent riches en activités et ateliers passionnants pour AIME ton engagement ! Voici un aperçu de quelques-unes de leurs expériences :

Porteuse de parole

Fresque du Climat

Les olympiades

À la rencontre du vivant

Atelier CV

Atelier sur le monde de la rue

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Atelier sur les peuples autochtones

Sur le fil : de Dakar à Paris

Un atelier sur le handicap

Repenser les masculinités

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Ces activités variées et enrichissantes ont permis à nos jeunes engagé·e·s de développer leurs compétences, de s’ouvrir à de nouvelles perspectives et de s’impliquer activement dans des thématiques sociales et environnementales essentielles. «AIME ton engagement» continue de les accompagner dans leur parcours de solidarité et de construction de leur projet d’avenir.

Juliette Zaepfel

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???????? Plongez dans le monde des lectures engagées ! ????????

Nous sommes ravi·es de vous présenter le troisième article de notre série mettant en lumière des livres engagés. Dans cet article, l’équipe de AIME ONG souhaite partager avec vous des ouvrages engagés qui abordent des thématiques essentielles telles que le féminisme, l’histoire, l’écologie, les peuples de l’Amérique Latine et le parcours des personnes réfugiées.????

Ces livres captivants offrent des perspectives uniques et éclairantes sur ces sujets cruciaux. Ils mettent en lumière les luttes et les aspirations du mouvement féministe,  donnant une tribune aux sans-voix historiquement marginalisées, explorent les enjeux environnementaux pressants auxquels nous sommes confronté·es, et nous plongent dans les réalités et les expériences des peuples autochtones d’Amérique Latine. De plus, ils nous invitent à comprendre et à soutenir les personnes réfugiées, en partageant leurs histoires de résilience et de courage face à l’adversité. ????

Préparez-vous à être plongé·es dans des récits profonds et captivants qui vous invitent à vous engager pour un monde plus juste et équitable.

Engagez-vous avec nous !

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Partager avec vous nos lectures qui nous engagent, c’est une manière de vous soutenir à vous documenter, mais aussi de comprendre qui sont chacun des rouages qu’est AIME !

Il y a près de cinq jours, nous étions convié·e·s aux Solidays, plus précisément au village solidarité. C’était une première expérience pour nous et nous avons vécu un moment mémorable ! On a eu la chance de rencontrer pleins de personnes qui rayonnaient par leur style et leur bienveillance !

Nous souhaitons revenir sur ces trois jours et vous faire un résumé de ce que l’on a vécu.

Les souvenirs oui, mais tout d’abord, c’est quoi les Solidays ?

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Toutefois, derrière Solidays, c’est surtout «Solidarité SIDA» !

AIME au Solidays

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Trop fière et contente de la réussite de ce projet, j’espère que AIME sera présente dans le village solidarité de Solidays pour les éditions à l’avenir !

Pénélope service civique au pôle volontariat

Un Puissant Levier de Transformation Sociale

Dans un monde en constante évolution, les séries télévisées se révèlent être des outils puissants pour aborder des enjeux sociétaux importants. De plus en plus, les créateurs.rices et les showrunners utilisent ces plateformes narratives pour sensibiliser, éduquer et susciter la réflexion sur des thématiques cruciales. Dans cet article approfondi, nous explorerons comment les séries engagées s’attaquent au racisme, au féminisme, à l’écologie, à la grossophobie, à la communauté LGBTQ+ et au handicap. Nous examinerons également des exemples concrets de séries qui ont réussi à provoquer des discussions, à promouvoir des changements sociaux et à éveiller les consciences.

Les séries qui traitent du racisme

Le racisme est un problème profondément enraciné dans nos sociétés. Heureusement, des séries telles que «Dear White People» et «Atlanta» ont émergé pour mettre en lumière les injustices systémiques auxquelles sont confrontées les minorités ethniques. En explorant les expériences vécues par des personnages issus de différentes cultures et en exposant les préjugés et les discriminations raciales, ces séries incitent les téléspectateurs.rices à remettre en question leurs propres privilèges et à œuvrer pour un monde plus équitable.

Les séries qui traitent du féminisme

Le féminisme est un mouvement essentiel pour promouvoir l’égalité entre les genres. Des séries telles que «The Handmaid’s Tale» et «Big Little Lies» abordent de manière courageuse et franche des questions liées à la violence faite aux femmes, aux stéréotypes sexistes et à l’oppression patriarcale. Elles mettent en scène des personnages féminins forts et complexes, inspirant ainsi les femmes à se battre pour leurs droits et leur autonomie.

Ces séries captivantes nous plongent dans des univers où les femmes sont confrontées à des réalités déchirantes, mais elles montrent également leur résilience, leur détermination et leur capacité à se rebeller contre les injustices. Elles mettent en lumière les luttes quotidiennes que de nombreuses femmes continuent de vivre dans différents contextes sociaux et culturels.

Les séries qui traitent de l’écologie

Face à l’urgence climatique, les séries télévisées ont également embrassé la cause environnementale. Des séries telles que «Black Mirror» et «Years and Years» explorent les conséquences dévastatrices de notre impact sur la planète. Elles mettent en garde contre les dangers de la surconsommation, de l’exploitation excessive des ressources naturelles et de la dégradation de l’environnement. Ces séries incitent les téléspectateurs.rices à repenser leur mode de vie, à adopter des pratiques plus durables et à s’engager en faveur de la préservation de notre planète.

Il est crucial de reconnaître que le changement climatique est un défi global qui nécessite une action collective. Les séries telles que «Black Mirror» et «Years and Years» nous rappellent que nous avons tous.tes un rôle à jouer dans la préservation de notre planète. Elles nous invitent à agir individuellement et collectivement pour réduire notre empreinte écologique, soutenir les initiatives durables et exiger des mesures politiques et économiques pour lutter contre le changement climatique.

Les séries qui traitent de la grossophobie

La grossophobie est un problème social largement répandu, mais souvent négligé. Des séries telles que «Shrill» et «Dietland» mettent en avant des personnages en surpoids et exposent les discriminations et les préjugés auxquels ils sont confrontés. En présentant une diversité de corps et en encourageant l’acceptation de soi, ces séries remettent en question les normes de beauté conventionnelles et contribuent à créer un environnement plus inclusif et respectueux pour tous les types de corps.

Il est essentiel de reconnaître que la diversité corporelle est une réalité et que personne ne devrait être discriminé.e ou jugé.e en fonction de son apparence physique. Les séries telles que «Shrill» et «Dietland» nous rappellent l’importance de valoriser et de célébrer la diversité, et de lutter contre la grossophobie. Elles encouragent les spectateurs.rices à embrasser l’acceptation de soi, à remettre en question les stéréotypes et à promouvoir un environnement où chaque corps est respecté et accepté.

Les séries qui traitent des communautés LGBTQ+

Les séries télévisées ont joué un rôle majeur dans la représentation et l’acceptation de la communauté LGBTQ+. Des séries telles que «Pose» et «Orange Is the New Black» mettent en scène des personnages LGBTQ+ dans des récits complexes et émouvants. Elles célèbrent la diversité des identités de genre et des orientations sexuelles, et luttent contre l’homophobie et la transphobie. Ces séries permettent aux membres de la communauté LGBTQ+ de se sentir représenté.e.s et contribuent à une plus grande compréhension et tolérance de la diversité.

En somme, ces séries télévisées ont ouvert la voie à une plus grande représentation et acceptation de la communauté LGBTQ+. Elles ont permis aux membres de cette communauté de se sentir validé.e.s, compris.e.s et respecté.e.s. Elles nous rappellent que la diversité est une richesse et qu’il est important de promouvoir l’égalité et la justice pour tous, indépendamment de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre.

Les séries qui traitent du handicap

La représentation des personnes en situation de handicap est une autre dimension essentielle des séries engagées. Des séries telles que «Atypical» et «Special» mettent en lumière les défis auxquels sont confrontées ces personnes, tout en célébrant leurs forces et leurs réalisations. Elles encouragent l’inclusion, la compréhension et la sensibilisation envers les communautés handicapées, remettant en question les stigmates et les barrières sociales.

Il est crucial de reconnaître la diversité des expériences humaines et de donner une voix aux personnes en situation de handicap dans les médias et la culture populaire. Les séries comme «Atypical» et «Special» nous rappellent l’importance de l’inclusion et de la représentation positive pour favoriser une société plus équitable et respectueuse de tous.

En mettant en scène des personnages en situation de handicap avec authenticité et respect, ces séries contribuent à promouvoir l’inclusion et l’égalité des opportunités. Elles encouragent également les conversations sur les besoins spécifiques des personnes en situation de handicap et la création d’environnements plus accessibles et inclusifs.

Les séries engagées ont le pouvoir de susciter des conversations importantes, d’éduquer et de provoquer des changements sociaux significatifs. En abordant des problématiques telles que le racisme, le féminisme, l’écologie, la grossophobie, la communauté LGBTQ+ et le handicap, ces séries contribuent à l’évolution des mentalités et à la promotion d’une société plus inclusive et égalitaire. En tant que téléspectateurs, nous avons la responsabilité de soutenir et de valoriser ces séries, car elles nous offrent des perspectives nouvelles et inspirantes pour façonner un monde meilleur.