L’année de césure et le Service Civique sont des expériences enrichissantes qui peuvent nous aider à nous (re)trouver dans cette période si compliquée des 16-25 ans. Pourtant, beaucoup de jeunes hésitent par peur de perdre une année. Ont-ils·elles raison de s’en faire ? C’est la question que se sont posés Le Monde et l’Agence du Service Civique pour la conférence «À 20 ans, faut-il perdre du temps pour en gagner ?» le mardi 28 novembre dernier, auquel nous avons assisté !

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Ce rapport a été réalisé pour l’agence du Service Civique avec un échantillon de 2547 jeunes âgées de 16 à 25 ans, constituant un échantillon national représentatif de cette population. Parents : 600 personnes ayant au moins un enfant âgé entre 16 et 25 ans, constituant un échantillon national représentatif de cette population. Échantillon interrogé par Internet via l’Access Panel Online d’Ipsos. Méthode des quotas : Sexe, âge, profession de la personne de référence du foyer, catégorie d’agglomération, région, âge des enfants.

L’État d’esprit des jeunes est tout de même plutôt positif, 67% d’entre eux·elles sont optimistes en pensant à l’avenir mais également heureux·se, motivé·es et confiant·es. Malgré cela, 41% des étudiant·es sont stressé·es : choix d’orientations, réflexion sur son avenir, peur de faire les mauvais choix… Les jeunes ne se sentent pas assez orienté·es et soutenu·es dans leurs choix.

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C’est pourquoi, faire une année de césure pour se poser, réfléchir à ce que l’on voudrait réaliser et ainsi faire les bons choix, serait une bonne option pour tou·tes les jeunes entre 16 et 25 ans.

Mais connaissent-ils cette option ?

OUI. 73% des jeunes entre 16 et 25 ans connaissent cette opportunité et il en est de même pour leurs parents, qui connaissent à 54% ce concept d’année de césure. Une grande partie des jeunes qui connaissent cette option sont des étudiant·es ayant déjà réalisé·es leurs études ou une grande partie de celles-ci : 96% ont un bac+3 ou plus qu’un bac+3.

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Mais malgré le fait qu’une grande partie des jeunes connaissent le concept d’année de césure, ils·elles n’en sont pas pour autant bien informé·es. En effet, 45% des jeunes interrogé·es se disent bien informé·es sur cette option qui s’offre à eux·elles.

Pourtant, cette année de césure s’avère être un grand atout dans leur parcours et le panel de jeunes interrogé·es en sont convaincu·es : 67% des jeunes pensent que c’est un atout pour eux·elles. 70% des personnes ayant réalisé·e une année de césure pensent que c’est un atout pour l’emploi et ont eu une expérience positive à 87% :

« Ça a été véritablement une année de découverte de soi »

Le témoignage de Pénélope, jeune ayant réalisé un Service Civique au siège de AIME

L’année de césure est surtout utilisé à 37% pour travailler ou réaliser un stage. 20% des jeunes interrogé·es partent à l’étranger pendant leur année de césure et 14% réalisent une mission de Service Civique. Cela leur a permis de gagner en maturité (96%), rencontrer des personnes différentes par rapport à celles qu’ils·elles avaient l’habitude de fréquenter dans leur école ou université (88%) et d’acquérir de nouvelles compétences par rapport à celles qu’ils·elles ont développés pendant leurs études.

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Quelle est l’année de césure idéale selon les jeunes ?

La génération de jeunes actuelles ont des envies très variées pour occuper leur année de césure : partir à l’étranger (42%), découvrir de nouvelles choses (34%), acquérir de l’expérience professionnelle (32%) ou encore réaliser un projet personnel (27%).

Leur souhait principal est unanime : une envie de liberté.

En effet, 37% des 16-17 ans veulent faire une année de césure juste après leur bac et 32% des 22-25 ans après leur bac+3. Pour eux, l’année de césure sert à donner un maximum de liberté aux étudiant·es pour choisir et mener leurs projets comme ils l’entendent.

Malgré cela, une partie des jeunes ne veulent pas faire d’année de césure. Quelles en sont les raisons ? Tout d’abord, il y a cette envie de finir au plus vite ses études et s’en débarrasser le plus vite possible (46%) ! Ensuite, une grande partie a également peur d’être pénalisé·e par les études ou les professionnels et d’avoir un trou dans leur CV (39%).

Pause : si toi aussi tu as peur d’avoir un trou dans ton CV, regarde cette vidéo !

Le problème des moyens financiers sont également un frein à l’engagement dans une année de césure pour 38% des jeunes qui auraient aimé tout de même réaliser cette opportunité. Le Service Civique serait alors une bonne option pour remédier à ce frein financier, le·a jeune en Service Civique étant indemnisé·e pendant toute la durée de sa mission.

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Le Service Civique, une solution pour l’année de césure ?

Le Service Civique détient au fil des années une très bonne image, que cela soit auprès des jeunes (86%) mais également pour 87% des parents de jeunes entre 16 et 25 ans ! En effet, 73% estiment qu’il est adapté pour une année de césure.

Le Service Civique reste très populaire, il est connu par 91% des jeunes et 99% des parents.

Tout de même, le Service Civique reste une grande source d’intérêt pour les jeunes, qui souhaiteraient en réaliser un à hauteur de 56% !

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Tu souhaites également réaliser un Service Civique dans le cadre d’une année de césure ?
Que ton envie soit de partir à l’étranger ou de rester en France, nous avons une mission pour toi !

N’hésite pas à regarder nos missions disponibles en ce moment via le lien ci-dessous !