- Présente-toi et ton parcours avant la mission
Salut ! Je m’appelle Gabin, j’ai 25 ans et je finis dans quelques jours ma mission de Service Civique avec AIME.
J’ai grandi à Paris et j’ai commencé par des études de Droit (que j’ai abandonnées ahah) puis ensuite une école de cinéma. Avant de partir j’étais en stage en développement de scénario dans une boîte de production dans le 11ème pendant 6 mois, c’était très cool. Pendant mes études j’étais grave bien à Paris donc je n’ai pas eu le réflexe de partir à l’étranger faire un échange et ça me convenait. Là je me suis dit qu’à 25 ans c’était le bon moment pour partir : je ne me suis pas trompé j’ai trop kiffé.
2. Où es-tu parti ?
Je suis parti à Kep une petite ville dans le sud du Cambodge pour réaliser ma mission de Service civique pendant 6 mois, puis ensuite continuer un voyage solo en Asie les 6 mois suivants.
3. Présente-nous la structure d’accueil de ta mission
Ma mission se déroulait au Jardin des langues Ayravady, une école/centre aéré qui accueille chaque après-midi environ 120 élèves de tous les âges.
4. Quelles ont été tes premières impressions ?
J’ai passé une première semaine à Phnom Penh la capitale du Cambodge avant d’arriver à l’école donc j’ai eu le temps de m’acclimater. Réellement le premier truc que je me suis dit lors du trajet aéroport/auberge en tuktuk c’est : trop bien. Je regardais juste vivre Phnom Penh comme un film et je me suis dit que c’était exactement pour ça que j’étais venu. Découvrir le Cambodge en solo et pas passer juste 2 semaines mais y rester pour aller au ciné, faire mes courses, bref avoir un vrai quotidien au pendant 6 mois. J’ai archi pas été déçu.
5. Quelles ont été les petites choses culturelles qui t’ont étonnées ?
Je me suis dit que c’était beaucoup plus freestyle qu’en Europe et ça m’a grave plu. Le premier truc c’est la circulation ici pas trop de code de la route donc ça se joue au klaxon si tu veux avoir la priorité ahah, j’aime bien (Ils roulent très doucement du coup). Tout est facile, il y a beaucoup moins de règles c’est moins procédurier et tout se passe très bien.
6. Quelles étaient tes missions ?
Animation du centre aéré, jouer avec les enfants à toutes sortes de trucs dont une infinité de jeux que je ne connaissais pas. Je dispensais aussi des cours d’alphabet pour les plus petits, d’anglais et de français pour les plus âgés.
7. Quelles ont été les difficultés rencontrées et comment les as-tu surmontées ?
J’aurais bien aimé mais honnêtement j’ai pas eu de difficultés particulières. Après je suis arrivé pendant la saison des pluies donc il y avait un orage toutes les 15 minutes pendant 1 mois mais du coup j’ai beaucoup lu ahah. Je pense que la pluie c’était le plus relou mais tu t’y fais et avec du recul je suis content de l’avoir vécu. J’avais jamais vu autant d’eau de ma vie.
8. Quel est ton meilleur souvenir ?
En vrai il y en a 3000 j’aurais du mal à en choisir un. On est très potes avec les profs Khmer qui enseignent à l’école donc on dîne souvent avec eux le soir c’est toujours cool. Le week-end je bouge un peu faire la fête à Phnom Penh où c’est moins calme donc pareil 10 000 souvenirs mais je sais pas si je vais les témoigner ici ahaha.
On a fêté Noël à l’école avec les enfants c’était un souvenir trop cool je me suis déguisé en Santa, si je dois réellement en choisir un c’est celui-ci mais si tu me demandes demain je t’en dirais potentiellement un autre ahah.
9. Raconte-nous un projet pour lequel tu es fier ?
La globalité de la mission. Je trouve que ça s’est grave bien passé et on a tissé des bêtes de liens que ce soit avec les enfants ou les profs khmer. Genre chaque jour quand l’école ouvre et que les enfants arrivent je me dis « c’est trop bien que cette école gratuite soit ouverte pour eux, et trop cool que j’aide à la faire tourner ».
10. D’un point de vue global, que retiens-tu de cette expérience ?
Que du positif, 6 mois où j’ai rencontré que des gens trop cools, dans un environnement trop cool, et où j’ai pu me forger des souvenirs trop cools. Dès que je parle à quelqu’un dans sa vingtaine maintenant je lui dis de faire un service civique avec AIME ahah.
J’ai eu grave du temps pour moi, pour penser et bosser aussi sur des trucs persos, et j’ai passé des bêtes de moments à l’école.
Franchement c’est une des périodes les plus stylées de ma vie, que j’aimais déjà grave.
11. Des anecdotes à partager ? Une rencontre ? Un événement ? Un projet ?
Ma deuxième semaine au Cambodge j’ai décidé de monter en moto au sommet d’une montagne, la route avait l’air grave jolie il faisait beau, c’est environ 3h de trajet aller-retour.
Il faisait grave beau et chaud donc naïf j’y suis allé en claquettes maillot de bain. Mais bon la saison des pluies oblige je me suis tapé un maxi orage 30min après le départ pendant 2h30. Avec l’altitude et le fait d’être trempé je commence à être frigorifié je trouve un petit magasin au sommet je lui achète un t-shirt sec et je bois un thé pour me réchauffer. Mais ensuite il faut redescendre ahah et maintenant il fait nuit noire. Donc j’ai dû redescendre sous l’orage en pleine nuit la montagne. Température glaciale, musique à fond pour me donner de la force, j’ai en même temps haï le moment et trop adoré. Je suis arrivé en bas dans la ville à mon auberge le gars a dû me recouvrir de plaides pour me réchauffer j’sentais plus mon corps ahah. Bête de souvenir au final.
12. Qu’est-ce que cette expérience t’as apporté ?
De la sérénité pour mon futur je dirais, voire mon présent. Avant j’étais confiant concernant mon futur dans le sens « ok ça va bien se passer », maintenant je me dis juste « cool ça se passe trop bien » sur mon présent.
13. Quels sont tes plans professionnel-bénévole-universitaire-voyage-autre désormais ?
Je continue de voyager pendant les 6 prochains mois histoire de continuer à accumuler des souvenirs. Ensuite j’aimerais bien postuler à l’institut de l’engagement pour le mentorat création d’entreprise. Niveau bénévolat je vais continuer sur ma lancée avec certaines associations pour lesquelles j’effectuais des missions avant de partir + aider AIME s’ils ont besoin de moi ahah car c’est grâce à eux si j’ai vécu cette bête d’expérience donc : MERCI.
Le témoignage de Gabin t’a donné l’envie de partir en mission de Service Civique à l’international ?
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