HERO SCHOOL INTERN

Interne à la Hero School

I’ve been working as an intern in the school, meaning I was supporting educational activities in and out of the classrooms, also helping in organising extracurricular activities such as national celebrations animation. I was the first long-term intern at Heroes School so I was a bit nervous before my first day. However, since every member of the educational team gave me a warm welcome, I felt part of the Heroes School family very quickly. When I was introduced to the students, they got all so interested about my home country and my culture that they asked a lot of questions about it. I had no trouble in becoming integrated in the school. I had further opportunity to teach about my culture as I gave some French classes as an extracurricular subject. Even though the chance of using their new French vocabulary in Comalapa is pretty low, my students were very active in class and learned the basics of French fast.

J’ai travaillé en tant que Service Civique à l’école de Long Way Home. J’y étais en appui aux activités éducatives à la fois dans les salles de classes et lors des activités extra-scolaires, lors des célébrations nationales par exemple. J’étais la première stagiaire longue durée de la Heroes School, donc j’étais un peu nerveuse avant mon premier jour. Heureusement, tous les membres de l’équipe éducative m’ont super bien accueilli et je me suis très vite sentie intégrée à la famille de la Heroes School. Lorsque j’ai été présentée aux élèves, iels étaient tous très intéressé.e.s par mon pays d’origine et ma culture et me posaient pleins de questions à ce sujet. Je n’ai eu aucun mal à m’intégrer dans l’école. J’ai aussi eu des occasions d’enseigner ma culture, puisque j’ai pu donner des cours de français sous la forme de matière extra-scolaire. Même si les chances d’utiliser leur nouveau vocabulaire français à Comalapa sont assez faibles, mes élèves étaient très actifs en classe et ont appris rapidement les bases du français.

The education that is transmitted here is an education where the young people can express themsleves without fear, where they feel listened to, where their opinion counts.

I also experienced a very different relationship between teachers and students: there is a relationship of trust, a relationship based on exchange and communication. Therefore, the education that is transmitted here is an education where the young people can express themselves without fear, where they feel listened to, where their opinion counts. This feeling is reinforced by the democratic projects – investigations and research to find solutions to the problems they face – carried out by the students, which encourage them to get involved in their community. In the end, I can say that this experience made me realise that sustainable and democratic education works incredibly well when the teaching team and the students are willing to work together for more awareness and concrete action.

J’ai également découvert la relation (très différente en comparaison avec la France) qu’il y a entre les enseignant.e.s et les élèves : il s’agit ici d’une relation de confiance, basée sur l’échange et la communication. Ainsi, l’éducation qui est transmise ici est une éducation où les jeunes peuvent s’exprimer sans crainte, où ils se sentent écouté.e.s, où leur opinion compte. Ce sentiment est renforcé par les projets autour de la démocratie – enquêtes et recherches pour trouver des solutions aux problèmes auxquels iels sont confronté.e.s – menés par les élèves, qui les encouragent à s’impliquer dans leur communauté. Au final, je peux dire que cette expérience m’a fait réaliser que l’éducation durable et démocratique fonctionne incroyablement bien lorsque l’équipe enseignante et les élèves sont prêt.e.s à travailler ensemble pour une meilleure prise de conscience et des actions concrètes.

Now, let’s get to the living-on-campus part. First, Comalapa is a very cute village, full of street art that depicts the Mayan history and heritage of the village. Moreover, the people are very kind, welcoming and always willing to help you. Then, the house – as every building here – is absolutely breath-taking: from the imagined design to the atypical end result, including, of course, the materials used for it (tyres, plastic bottles filled with compacted waste, glass bottles, etc.). The house is very pretty and well decorated by the volunteers and local artists. Living here is a 100% part of the experience. You learn simple ways of living, you learn to care more about the amount of water and electricity you use, resources taken for granted but that are very precious. Finally, the construction. Every other day, interns join the volunteers and the builders to learn green building in practice. Having to work with local people is a great way to achieve cultural exchanges. You can practice Kaqchikel, the local Mayan language, while learning more about the local way of living.

Maintenant, passons à la partie vie sur le campus. Tout d’abord, Comalapa est un village très mignon, remplie d’art de rue qui dépeint l’histoire et le patrimoine maya du village. De plus, les habitant.e.s sont très gentil.le.s, accueillant.e.s et toujours prêt.e.s à vous aider. Ensuite, la maison – comme chaque bâtiment ici – est absolument époustouflante : de la conception imaginée au résultat final atypique, en passant, bien sûr, par les matériaux utilisés pour sa construction (pneus, bouteilles en plastique remplies de déchets compactés, bouteilles en verre, etc.) La maison est très jolie et bien décorée par les bénévoles et les artistes locaux. Vivre ici fait partie intégrante de l’expérience. Vous apprenez des modes de vie simples, vous apprenez à faire plus attention à la quantité d’eau et d’électricité que vous utilisez, des ressources considérées comme acquises mais qui sont très précieuses. Enfin, la construction. Tous les deux jours, les stagiaires rejoignent les volontaires et les constructeurs pour apprendre la construction écologique de manière pratique. Le fait de devoir travailler avec la population locale est un excellent moyen de réaliser des échanges culturels. Vous pouvez pratiquer le kaqchikel, la langue maya locale, tout en en apprenant davantage sur le mode de vie d’ici.

During those six months of internship, I met beautiful and touching people, I made friends, and I learned a lot about my lifestyle in my home country and myself. This is definitely a life-changing experience.

Pendant ces six mois de stage, j’ai rencontré des gens magnifiques et touchant.e.s, je me suis fait des ami.e.s et j’ai beaucoup appris sur moi-même et sur mon mode de vie en France. C’est définitivement une expérience qui change la vie.

WHY LONG WAY HOME

Pourquoi Long Way Home

I was at a point where my life was not filling me with happiness. So, as every person would do, I looked for something new on the internet. I studied foreign languages and cultures so it was obvious for me to go abroad. As my Spanish needed to be improved more than my English, I decided to look at the geographical sphere of Latin America. There are many projects on this continent that really appealed to me. However, the Long Way Home project stood outfrom the rest. First of all, I liked the fact that this NGO is implanted in a rural area, which means that the volunteers/interns are immersed in the culture. Then, I love how they bring together the education and the green building parts. As a school intern, I worked three days a week in the school and two days on construction, which permitted me to see and understand the two main actions of Long Way Home in the Comalapan community. Finally, it was a perfect transition for me between what I studied last year and the studies I want to pursue next year.

I started a master’s degree in French as a foreign language, aspiring to become a teacher of French for non-French speakers. But as it didn’t really work out, I endeavour to study Environmental Humanities (a mixture of languages, arts and sciences around the theme of the environment) to work in environmental education. I had the opportunity to apply what I learned and to have a concrete application of what I will study in the future.

J’étais à un point où je n’étais pas heureuse dans ma vie. Alors, comme tout le monde ferait, je me suis assise à mon bureau et j’ai commencé des recherches sur Internet. J’ai étudié les langues et les cultures étrangères, il était donc évident pour moi de partir à l’étranger. Comme mon espagnol avait plus besoin d’être amélioré que mon anglais, j’ai décidé de m’intéresser plutôt au continent de l’Amérique latine. Il existe de nombreux projets sur ce continent qui m’ont vraiment séduite. Cependant, le projet Long Way Home s’est démarqué du reste. Tout d’abord, j’ai apprécié le fait que cette ONG soit implantée dans une zone rurale, ce qui permet une immersion totale dans la culture locale pour les volontaires/stagiaires. Ensuite, j’aime la façon dont ils réunissent l’éducation et la construction écologique. En tant que stagiaire dans une école, je travaillais trois jours par semaine dans l’école et deux jours sur la construction, ce qui m’a permis de voir et de comprendre les deux principales actions de Long Way Home dans la communauté de Comalapa. Enfin, c’était une transition parfaite pour moi entre ce que j’ai étudié l’année dernière et les études que je veux poursuivre l’année prochaine.
J’ai commencé un master en français langue étrangère, avec l’ambition de devenir professeur de français pour les non-francophones. Mais comme cela n’a pas vraiment marché, je m’efforce d’étudier les humanités environnementales (un mélange de langues, d’arts et de sciences autour du thème de l’environnement) pour travailler dans l’éducation à l’environnement. J’ai eu l’occasion d’appliquer ce que j’ai appris et d’avoir une application concrète de ce que j’étudierai à l’avenir.